*Notice dans Histoire de la littérature féminine en France WORK

Title *Notice dans Histoire de la littérature féminine en France
Is same as work *Notice dans Histoire de la littérature féminine en France
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Author Jean Larnac
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Date 1921
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Type WORK
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Notes ["p.80,83: Fréquente des salons\n\np.96: Plaide pour une bonne éducation des filles (peu mais bien; une instruction surtout littéraire \n\np.102-111: données biographiques de Mme de S. [Elle faisait partie du groupe de femmes-auteurs mondaines]«(102)Malgré sa réputation, Mme de S. elle-même ne laissa pas publier une seule de ses lettres[...]Aucune d'ailleurs ne se risqua dans les genres proprement littéraires, en particulier le théâtre qui réservait tant de succès aux hommes. Elles n'abordèrent que les genres mondains : les lettres, le roman, la petite poésie [...](105) Elle était, en son genre, une femme savante[...](106)Elle aime la gloire! On l'oublie trop souvent, et que, sans cette passion, elle n'eût pas écrit des lettres aussi [curs]publiques[curs][...] chez elle, l'amour de la gloire se substitua à l'amour tout court. Ce fut une valeur de remplacement[...](108)Mme de S. et Mme de la Fayette furent de vraies amies quarante et un ans durant » L'histoire est chiche de ces solides amitiés de femmes (...)[Mme de S.]fut mère beaucoup plus que femme (une mère passionnée)(109)Impossible, si l'on ignorait l'auteur de cette correspondance de la croire oeuvre d'homme. Elle est, par excellence, oeuvre féminine. Malgré certains dehors, elle n'a pas la densité qu'aura celle de Voltaire. Elle est plus superficielle [...](110)Mais aucune imagination, aucun raisonnement, aucune méditation ne multipliait la sonorité de ses lettres.[...](111)le présent seul lui était familier: le présent, domaine de la sensation, de l'émotion et du sentiment spontané. Le génie de Mme de S. a donc des limites. (le génie du bavardage (ne pas attacher à ce mot une signification péjorative)Les femmes excellent à ce jeu. Et Mme de S. plus que toutes les femmes. Sa correspondance (...)est le plus agréable miroir que nous ayons du siècle de Louis XIV. Et si elle éveille en nous tant d'émotion, c'est qu'on y découvre, presque à chaque page le drame sous-jacent d'une âme stoïque aux prises avec la vie »\n\np.125:«Mme de S. génie spontané, pouvait laisser aller sa plume la bride sur le cou» \n\np.155: (Au XIXe siècle)«Plus de trois cents [femmes]furent des auteurs connus en province ou à Paris. Et cependant, aucune ne s'est imposée à nous. On n'en peut comparer une seule, sans ridicule, à Mme de S. ou à Mme de La Fayette» \n\np.272:«(Aux représentants du style masculin (Bossuet, Flaubert, Paul Valéry)opposons par exemple Mme de S. G.Sand et Mme Colette. Chez les deux premières, presque aucun travail du style. La phrase, spontanée, se calque directement sur la pensée ou le sentiment. D'où, chez Mme de S. une vivacité, une légèreté qui s'oppose à l'ampleur d'une période de Bossuet»\n\np.279: Nulle femme n'a pu composer [curs]Le Discours de la Méthode[curs]. Mais aucun homme n'aurait pu écrire les [curs]Lettres[curs] de Mme de S. ou certaines pages de Mme Colette et de Mme de Noailles."]
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Lettres [de Madame de Sévigné] Marie de Sévigné