Notes |
['p. 68 : "A l\'opposé de Louise Labé, chair magnifique, coeur en émoi, Marie de Gournay, vieille fille laide, ne prétendait être qu\'un cerveau [...] Le public choisit entre les deux méthodes : Louise Labé fut fêtée comme une déesse; on se moqua de Marie de Gournay à l\'envi."\np. 70 : [Marie de Gournay] "se modela si bien sur son idole (Montaigne) qu\'en plein dix-septième siècle elle continua d\'écrire selon sa manière [...]Est-ce parce qu\'elle songeait trop à Montaigne qu\'elle méprisa tout ce qui fait le charme de la vie féminine ? Recevoir l\'hommage courtois des hommes la mettait en rage. Elle était, au contraire, ravie quand on avait l\'air de "considérer" son talent. [...] Féministe à tous crins, elle grogna contre ce mouvement féministe - mais très féminin : la préciosité [...] Sa méthode, à elle, était plus virile : équivalente de l\'homme, la femme devait l\'iminter, dans ses propos comme dans ses moeurs [...]"\np.71 : "Son [curs]Apologie[curs], qui manque d\'abandon, ses [curs] Epigrammes [curs] vulgaires et prétentieuses, ses traités où fourmillent les termes pompeux, témoignent de beaucoup d\'érudition, mais de peu de goût..."\np.74 : "Jacques Olivier publia son grossier [curs]Alphabet de l\'imperfection et malice des femmes [curs], des femmes, dont Mlle de Gournay, s\'elevèrent contre ses sarcasmes."\n216 : On ne pardonne pas à un bas-bleu laid, même s\'il a du talent : Marie de Gournay nous en est la preuve"\np.274 : "En fait, rares, très rares, sont les femmes de talent, qui ont pu se montrer, en même temps, épouses et mères [...] Marie de Gournay, Mlle de Scudéry ne connurent jamais le développement harmonieux de la femme".\nCKjul01.']
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