Trois femmes WORK

Title Trois femmes
Is same as work Trois femmes
Part of work
Author Isabelle de Charrière
Reference
Place
Date 1795
Quotation
Type WORK
VIAF
Notes ['* Londres, Deboffe et Dulau, 1796\n* Lausanne, 1797\n* 1798\n*1808\n*1809\n\nTOPOS FEMME_AIDER_FEMME\nJoséphine > Emilie; Constance > Emilie et Joséphine\n\nTOPOS PATERNITE_IR-RESPONSABLE\nOC p. 67, 69\n\nTOPOS FEMME_PARLER_EN_PUBLIC\nOC p. 68\n\nmis à l\'Index à Vienne - lettre 2160, n. 3, et 2185; \net 2174: "L\'abbé de la Tour est à l\'Index de Vienne".\n\nconcerning Genlis (OC IX,p.100):\nLettre V : Constance à l\'Abbé de la Tour : Les personnages admirent Mme de Genlis :«On devrait l\'établir inspectice générale des écoles primaires de la République Française...»\n\npersonnages lisant Adèle de Sénanges (OC IX, p. 77)\nlecture par Emile et Theobald\nvoir contrib. SATOR2000 Brigitte Louichon\n\n[...] On55) en étoit à cette fête où, sans le savoir,56) Adèle légère, étourdie, innocemment coquette, désoloit le pauvre Sydenham. Théobald trépignoit, se fâchoit, juroit presque, et finit par jetter le livre dans le feu. Adroite et prompte, Emilie le dérobe aux flammes qui le menaçoient. Quelle extravagance! dit la Comtesse: ce que vous lisez n’est-il pas extrêmement joli? Joli! s’écria Théobald; joli! c’est effroyable, c’est désolant. Mais, donnez; voyons ce que cela deviendra, et si l’amant... donnez, il vaut mieux lire; cela me calmera peut-être. Il lut jusqu’à la fin sans dire un seul mot et resta frappé de la dernière ligne: je ne puis vivre heureux sans elle ni avec elle.\nPendant que la Comtesse adressoit quelques réflexions à Emilie, tant sur l’ouvrage que sur l’étrange humeur de son cousin, celui-ci va trouver la femme de chambre de sa mère, qui avoit été sa nourrice et sa bonne, et la prie instamment d’attirer la jeune Comtesse hors de la chambre, pour qu’il put être quelques instans seul57) avec Emilie. Mme. Hotz enchantée de rendre un service à son jeune maitre, le promet.58) Il rentre. Quelle n’est pas son impatience! Mme. Hotz paroit enfin, et dit à Mademoiselle de Stolzheim qu’une caisse d’étoffes d’automne et d’hiver venoit d’arriver de Francfort pour elle et pour Mme. d’Altendorf, et qu’il falloit venir voir et choisir. Demain, de jour, nous verrons mieux, dit la soupçonneuse Sophie. Mme. Hotz insiste, disant qu’il seroit mieux de renvoyer tout de suite ce qu’on ne voudroit pas garder. Vous avez raison, dit la Comtesse après avoir réfléchi un moment, montons chez ma cousine: mais elle n’y monta point, comme nous le verrons bientôt, et Mme. Hotz qui avoit fait porter la caisse dans la chambre de Mme. d’Altendorf, fut appellée avec impatience pour présider à l’ouverture et au déballement.\nJe ne puis pas vivre heureux sans vous, dit Théobald dès qu’il se vit seul avec Emilie; mais avec vous je serai le plus fortuné des hommes, pourvu que vous vous trouviez heureuse de vivre avec moi. Emilie rougit et ne répondit point. [...]\n\n']
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Adèle de Sénange, ou lettres de Lord Sydenham Adélaïde de Souza