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['Littérature. -- Critique.\n\'Le Fou de la Montagne, traduit de l\'anglais par mademoiselle C***\':\n\n"Encore un fou d\'introduit dans le monde littéraire ! C\'est une chose étrange que l\'accueil flatteur que nous faisons à ces êtres-là ; de quelque endroit qu\'ils viennent, nos romanciers, nos auteurs dramatiques(*1) les accueillent à bras ouverts.\nUne chose moins étrange peut-être, mais non moins digne de remarque, c\'est la prodigieuse émigration qui s\'en faisait, avant la guerre, de Douvres à Calais ; et même aujourd\'hui, au risque de faire le tour de l\'Europe, ces messieurs échappent par essaims de Londres, pour venir se faire connaître à Paris. L\'Allemagne aussi nous fournit ce qu\'elle a de meilleur en ce genre ; on reconnaît aisément ceux-là à leur démarche un peu pesante, à la tournure sententieuse de leurs pensées ; mais avec tels agréments, il leur est difficile de réussir aussi bien à Paris, qu\'un fou britannique.\n\n*1) Il n\'est pas un seul théâtre dans cette capitale qui n\'ait au moins deux ou trois fous à son service. Après les filles coupables, il n\'y a rien qui réussisse mieux. Quelquefois, on imagine de mettre en scènes les unes et les autres tout ensemble ; témoin Fitz-Henry, etc.\nJe me souviens que le directeur d\'un spectacle [...] imagina [...] d\'attirer la foule par un moyen extraordinaire. Mes confrères, disait-il, n\'ont encore mis en scène qu\'un ou deux fous, tout au plus, et font fortune ! [...] le ballet des fous de Damoisel et Bergerette, valut d\'abord un grand succès à ce mélodrame. Mais comme il coûtait fort cher, et que, sur l\'article de leurs honoraires tous ces fous n\'entendaient pas raison, le directeur s\'ét[ait] avisé de les supprimer [...]."\n\netc.']
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