Notes |
["In:\r\nG. Engelberts Gerrits, Fleurs de poésie française des 17e, 18e et 19e siècles, propres à orner l’esprit et le coeur de mes jeunes compatriotes. Amsterdam, G. Portielje, 1860 (nouvelle éd.), p. 170-1\r\n\r\nStances à ma fille, qui m'avait demandé une romance.\r\n\r\nMa chère enfant, viens, écoute ta mère,\r\nDe ses leçons garde le souvenir;\r\nDe la raison si le flambeau t'éclaire,\r\nTu fixeras ton sort pour l'avenir.\r\n\r\nQue la pudeur soit ta seule parure;\r\nRedoute l'art et la frivolité:\r\nLa vérité convient à la nature,\r\nLe talent seul ajoute à la beauté.\r\n\r\nQuand le matin tu vois briller la rose,\r\nSonge qu'au soir ellle n'existe plus;\r\nUn seul moment de la beauté dispose;\r\nOn est toujours belle avec des vertus.\r\n\r\n[...]\r\n\r\nsvd April08."]
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