*Mention in her Mémoires UNKNOWN Netherlands
Title | *Mention in her Mémoires |
---|---|
Is same as work | *Mention in her Mémoires |
Part of work | |
Author | Anne-Marguerite Dunoyer |
Reference | |
Place | Netherlands |
Date | 1710 |
Quotation | |
Type | UNKNOWN |
VIAF | |
Notes | ["[... M. Constantin, gendre..] ne manqua pas de venir nous attendre a l'endroit ou l'on met pied a terre [a Deventer]. Il nous conduisit a son appartement, qui n'etait pas le plus rejouissant du monde; car, apres avoir traverse une boutique, et enfile une allee longue et obscure, et a tous egards a perte de vue, on arrivait dans un je ne sais quoi, qu'on ne saurait appeler cour et qui, quoiqu'il fut decouvert, etait pourtant inaccessible aux rayons du soleil. Ce cloaque servait d'antichambre a une caverne qui ne recevait du jour que par la et qui, quoiqu'elle n'en fut separee que par une muraille de vitres a l'antique, n'en etait pas mieux eclairee. Il y fallait de la chandelle a midi, cela est au pied de la lettre; mais, en revanche, il y faisait grand jour pendant toute la nuit, et la lune y donnait si fort a plomb que ma fille croyait avoir change d'hemisphere et s'imaginait etre aux antipodes. Les trois murailles opaques, qui, avec la transparente, formaient le carre de cette lugubre demeure, etaient enfumees et toujours suantes ou couvertes de salpetre, et leur nudite en faisait voir les defauts a decouvert. Un bedsteede, ou lit en forme d'armoire, dans lequel il y avait moins de duvet que de paille, en faisait tout l'ornement, et quelques chaises eclopees achevaient la magnificence. Enfin, cet antre ressemblait si fort aux descriptions que Mme d'Aulnoy faisait des cavernes des ogres qu'on aurait cru qu'elle avait pris son modele la-dessus. Et l'on peut bien croire qu'un appartement comme celui-la n'etait pas fort propre a inspirer la joie a une jeune personne. Ce fut pourtant la ou ma fille fut conduite [...]\nsvd nov08\n\nprobably_to_be_merged_svdMay19\n"] |
No works found