*Art. in Vaderlandsche Letteroefeningen ARTICLE

Title *Art. in Vaderlandsche Letteroefeningen
Is same as work *Art. in Vaderlandsche Letteroefeningen
Author Unknown journalist (to be identified)
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Date 1797
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Notes ['Maria Wollstonecraft. Verdediging van de Rechten der Vrouwen. Benevens Aanmerkingen over Burgerlijke en Zedelijke Onderwerpen. Uit het Engelsch, volgends den IIden Druk. Met Aantekeningen en eene Voorreden van Christiaan Gotthilf Salzman. Door IJsbrand van Hamelsveld. Eerste Deel. In den Haag, bij J. C. Leeuwestijn, 1796 in gr. 8vo. 482 bl. behalve het Voorwerk.\n\n[translation in French below]\nMet recht mag men zich verwonderen over de onvermoeide werkzaamheid van de burger Ysbrand van Hamelsveld. De allergewichtigste post, den Leden der Nationale Vergadering aanbevolen, vordert, onzes inziens, een zo ingespannen, zo aanhoudende arbeid, dat men nauwelijks kan begrijpen hoe [hij nog aan vertalen toekomt]../.. betuigt met vermaak enige [snipperuurtjes] besteed te hebben, om deze verdediging van de rechten der vrouwen, door een vrouw geschreven, in een nederlands gewaad, aan de Nederlandse vrouwen aan te bieden. [..]\nBeide Vertalers, de Nederduitsche en de Hoogduitsche, wiens Voorrede volgt op het reeds gemelde Voorbericht, lopen zeer hoog met dit Werk van Mrs. Wollstonecraft. De eerste schijnt, evenwel, te denken, dat de wijsgerige Schrijfster somtijds de zaken wat te ver trekt. Tenminste, na betuigd te hebben, dat hij zijn lezeressen niet wil vooruitlopen, of als richter uitspraak doen, laat hij volgen: Dit alleen zeg ik: De Wijsgeer, hetzij man of vrouw, is vaak met zijn onderwerp zo ingenomen, dat hij het te ver vervolgt, en, niet zelden, tot uitersten drijft. Dit, zal men zeggen, is evenwel niet recht wijsgerig. Ten besten genomen, kan het alleen onstaan uit een al te levendige verbeelding, die de schrijver of schrijfster onverhoeds wegsleept, of uit te grote drift om een geliefd stelsel te verdedigen [...] Het is waar, Mistress Wollstonecraft zegt, bl. 262, tegen een aangenomen grondregel in de zedenleer, dat het beteugelen der hartstochten en driften niet altijd wijsheid is, en dit kunnen wij haar toegeven, wanneer zij daardoor verstaat, gelijk zij schijnt te doen, dat de driften in kinderen en jonge lieden niet moeten worden uitgedoofd, en dat men dezelve somtijds/ aan haar eigen werking moet overlaten, indien men de geest tot iets meer dan gemeen wil opgeleid hebben. [...]\nDe hoofdbedoeling vna het Werk is blijkbaar uit de titel. Men moet erkennen, dat de schone kunne in Mrs. Wollstonecraft een zeer bekwame voorspraak heeft. Zij beweert niet een volstrekte gelijkheid tussen de beide sexen; der mannelijke staat zij een wezenlijke meerderheid toe: alleenlijk houdt zij staande, dat die meerderheid niet zo groot is, als veelen zich verbeelden; dat men doorgaans de vrouwen te veel verlaagt en dat deze zelf niet weten zich op haar rechte plaats te stellen. [Volgen een aantal passages uit het boek, waarna dit commentaar, 347 :] Terwijl wij der geachte schrijfster recht doen, en haar schranderheid en kundigheden met vermaak erkennen, moeten wij tevens aanmerken, dat zij, onzes achtens, zich doorgaans wel wat beknopter had kunnen uitdrukken. Dezelfde denkbeelden worden gedurig herhaald, en met verandering van woorden op nieuw voorgesteld en er is in haar werk wel iets van hetgeen de Engelsen nomen to hunt down an idea. Een spotter zou, misschien deeze woordenrykheid opgeeven als een bewijs dat het werk waarlyk door eene Vrouw is geschreeven. Die van haar verschillen worden doorgaans niet zacht behandeld [... Vervolgens worden alle hoofdstukken opgesomd, gevolgd door een slotcommentaar 348 :]\n"Eer wij eindigen, moeten wij nog zeggen, hetgeen men reeds uit de opgegeven aanmerkingen kan gissen, dat Mrs. Wollstonecraft een warme voorstanderes der vrijheid is, een vijandin van alle willkeurige heerschappij en alle erflijke regering afkeurt. Omtrent het laatste is de Hoogduitsche vertaler niet met haar eens - Dit, zal de lezer zeggen, is niet vreemd!"\n\nOn peut être surpris du travail inlassable du citoyen YSBRAND VAN HAMELSVELD. Le poste important qu’il occupe [au gouvernement …] exige à notre avis un travail si continu [..] qu’on a peine à comprendre comment [..] il trouve encore le temps et l’envie\n344\nde se consacrer à d’autres activités. Et pourtant VAN HAMELSVELD, [..] non seulement trouve la possibilité de produire d’autres écrits, mais encore sait réserver des heures, dont, dans un avant-propos qui précède cette traduction, il affirme avoir consacrées quelques-unes à présenter cette Défense des Droits des Femmes, écrite par une Femme, aux Femmes Néerlandaises, dans un costume néerlandais. [exemple de diligence à suivre, etc.….] \n\nLes deux traducteurs, le Néerlandais et l’Allemand, dont la préface suit l’avant-propos déjà mentionné, sont extrêmements contents de cet ouvrage de Mrs. WOLLSTONECRAFT. Le premier semble cependant penser que la philosophique auteure exagère parfois quelque peu. Du moins, après avoir déclaré qu’il ne veut pas influencer ses lectrices, ou s’ériger en juge, il ajoute: Je ne dis que ceci: Le Philosophe, soit homme ou femme, est parfois tellement pris par son sujet, qu’il va trop loin et qu’il n’est pas rare qu’il le pousse à des extrêmes. Ceci, dira-t-on, n’est pas vraiment philosophique. Au mieux, cela peut être la conséquence d’une imagination trop vive, qui entraîne l’Erivain ou l’Ecrivaine, ou bien d’une trop grande passion pour défendre un système que l’on aime, ce qui peut amener à faire des propositions ou à donner des preuves, que, si l’on avait eu l’esprit plus calme, on n’aurait pas approuvés. Mais de régler l’imagination et de guider les passions, c’est là sûrement une des occupations les plus nobles de la Philosophie. Il est vrai que Mistress WOLLSTONECRAFT dit, p. 262, contre un principe de morale généralement accepté, que freiner ses passions n’est pas toujours une preuve de sagesse, et nous pouvons l’admettre si elle entend par cela – comme elle semble le faire – que dans les enfants et les jeunes personnes les passions ne doivent pas être éteintes, et que celles-ci doivent être laissées parfois \n345\nà leurs propre cours, lorsque l’on veut éduquer l’esprit pour quelque chose de plus que ce qui est commun. Mais cela n’est pas du tout contradictoire au freinage des passions. Au contraire, dans une éducation bien réglée, cela doit servir à faire apprendre au jeune par l’expérience, comment il est nécessaire à son bonheur, qu’il s’habitue à retenir ses passions lui-même. En étant trop surveillé et contraint, il apprend à voir de ses propres yeux, et risque de se défouler, quand enfin on lâche les freins. Livrés complètement à lui-même, il n’y aurait qu’un seul parmi des milliers qui arriverait à réussir sa vie, les autres se rendraient malheureux pour toujours, avant d’apprendre par leurs erreurs à se constituer des principes fixes et sûrs. La grande règle est, ne quid nimis. \nL’objectif principal de cet Ouvrage apparaît dans le titre. Il faut reconnaître que le beau sexe a en Mrs. WOLLSTONECRAFT un avocat très capable. Elle n’affirme pas une égalité complète entre les deux sexes; elle permet à l’état masculin une majorité essentielle/réelle [?]: elle soutient seulement que cette majorité n’est pas aussi grande que beaucoup se l’imaginent; que généralement on abaisse trop les femmes, et que celles-ci ne savent pas se situer à l’endroit qui leur convient. Quelque part dans l’Introduction, p. IV, elle nous semble résumer le texte de tout l’ouvrage qui suit. C’est pourquoi nous le reprenons. \n\n“Dans l’économie du monde naturel, on s’aperçoit facilement que le sexe féminin – pour ce qui concerne la force et la vigueur – doit le céder au masculin. ------ C’est la loi de la Nature, et il n’y a pas la moindre preuve que cette loi ne s’appliquerait pas aussi aux êtres humains. Par conséquent on ne peut pas nier que les hommes possèdent un certain degré de majorité naturelle – un noble avantage en effet! Alors non contents de cette majorité naturelle, les hommes essayent de nous rabaisser de plus en plus, uniquement pour nous rendre, un court instant, des êtres charmants et des objets pour leurs plaisirs sensuels; tandis que les femmes, comme soulées par l’adulation de la part des hommes qui sont sous l’emprise de leur propre sensualité, omettent de s’acquérir une importance durable dans leurs coeurs, et de devenir ainsi les véritables\n346\namies de leurs co-créatures, qui trouvent de l’amusement dans leur société" ------ \n\nCeci est présenté clairement, et tout un chacun qui pense raisonnablement, donnera raison à l’Ecrivaine sensée. Certainement les femmes sont, comme les hommes, des êtres raisonnables, propres à êtres des compagnes de vie, à gérer l’intérieur d’un ménage, qui est une affaire d’une importance beaucoup plus grande que peut-être certains se l’imaginent, à s’occuper de l’éducation des enfants, dont tant de choses dépendent, et pas seulement à satisfaire des désirs. S’il faut qu’elles répondent à ce destin, elles ne doivent sûrement pas être rabaissées au-dessous du rang que le Créateur leur a désigné, leur intelligence doit être entraînée et munie de capacités utiles, et on doit leur apprendre à ne pas perdre de vue leur propre dignité.\n\n----- "J’évite," dit l’Auteure, p. 76, ... "toute comparaison pure et simple des deux sexes ... j’ai déjà ... reconnu la minorité de la femme ... maintenant je veux seulement affirmer que les hommes ont poussé si loin cette minorité des femmes, que ces dernières sont descendues souvent plus bas que la mesure des êtres raisonnables. Il faudrait une fois que leurs capacités aient l’espace de se développer, que ses vertus acquièrent de la force, et alors on pourra décider à quel degré dans le royaume des esprits tout le Sexe doit se trouver." \n\nMais si toute la majorité des hommes s’appuie uniquement sur une plus grande force et vigueur, toute cette majorité n’est-elle pas amené au jus fortioris, c’est-à-dire à la violence? Cela semble ainsi à première vue, mais ce n’est qu’une apparence. La Femme a, de par sa faiblesse, besoin de la protection de l’Homme; l’Homme est obligé de protéger la Femme, de par ses plus grandes forces. Mais la protection d’un côté ne semble pas pouvoir être donnée sans quelque soumission de l’autre. Et c’est ainsi que l’Ecrivaine a dû à peu près l’entendre. En parlant de spectateurs superficiels qui "avaient décidé trop rapidement, que des gens d’étude ont généralement une faible constitution physique," elle dit p. 84, "Pour ma part pourtant je crois le contraire; car en regardant plus en détail, je trouve que la force d’esprit, dans la plupart des cas s’accompagne d’une très bonne force physique,\n347\nj’entends par là – on devrait en prendre note – un état sain et non corrompu du corps, et non pas ce tonus nerveux ou cette grande force des muscles que le corps n’acquiert que par un lourd travail physique." Et p. 85. "Quant à ma première thèse, je veux bien reconnaître que la force du corps donne certainement à l’homme la majorité au-dessus de la femme ... Mais je continue à soutenir, que non seulement les vertus, mais aussi les connaissances des deux sexes doivent être semblables au moins quant à leur essence, sinon en degré ou quantité, etc." Nous pouvons raisonnablement accepter ceci: la chose est ainsi placée dans une juste perspective, et nous considérons cette déclaration comme la clé de tout l’ouvrage; ou comme le principe auquel tous les dires de Mrs. WOLLSTONECRAFT peuvent être réduits, bien que dans son enthousiasme pour son sexe, elle semble parfois pousser ses exigences beaucoup plus loin. Nous nous permettrons une remarque. Un système nerveux sensible ne nous semble pas compatible avec cette tranquillité, cette force d’esprit, et cette bonne santé du corps qui habituellement s’influencent mutuellement. Est-ce que l’Auteure a eu raison d’opposer le bon tonus nerveux à l’état sain et non corrompu du corps? \nTout en reconnaissant avec joie l’intelligence et les capacités de l’écrivaine, et en lui rendant justice sur ce point, nous devons préciser aussi que, à notre avis, elle aurait pu s’exprimer d’une façon plus concise. Les mêmes idées sont continuellement répétées, et présentées à nouveau en utilisant d’autres formules, et il y a dans cet ouvrage quelque chose de ce que les Anglais appellent to hunt down an idea. Un moqueur aurait peut-être donné cette verbosité comme une preuve de ce que l’ouvrage a bien été écrit par une femme.\nCeux qui ont des opinions différentes des siennes, sont en général traités sans beaucoup de douceur. On voit comment elle parle de ROUSSEAU, p. 184, etc., de FORDYCE, p. 221, etc., de GREGORY, p. 230, etc., de PIOZZI, p. 243, etc., de la baronne STAAL, p. 245, de Madame GENLIS, p. 248, de Lord CHESTERFIELD, p. 252, etc.. ------ Ces derniers,\n348\nainsi que ROUSSEAU souvent si inégal à lui-même, nous les laissons volontiers à sa sévérité. Quelques-uns des autres ne nous sont pas assez connus. Mais FORDYCE et GREGORY n’avaient pas mérité d’être traités si sévèrement.\nA la p. 39 il y a une erreur dans la citation de MILTON, qui convient à peine à une femme anglaise d’une certaine érudition, et qu’il faut probablement attribuer à l’un des traducteurs. Et cette femme n’est-elle pas loin au-dessous de moi? est le deuxième vers. Dans PARADISE LOST, B. VIII, 381 f. d’où provient cette citation, ADAM ne parle pas de son EVA, mais des animaux des champs, parmi lesquels aucune aide pour l’être humain avait été trouvée avant que la Femme ne soit créée. Voir Gen. II.\nPour finir, nous donnons à nos lecteurs les titres des chapitres, qui constituent cette première partie. Après une Introduction de quatorze pages, suit: [traduction assez littérale des titres anglais:] I. Beschouwing van de rechten van den mensch, en de daartegenoverstaande pligten. II Het heerschende gevoelen, als of \'er een wezenlyk onderscheid van karakter by de beide sexen plaats hadt, ter toetze gebragt. III. Vervolg van hetzelfde onderwerp. IV. Aanmerkingen over den staat van vernedering, tot welken het vrouwlyk geslacht, door verscheiden toevallen, gedaald is. V. Wederlegging van sommige Schryvers, welke de vrouwen, als voorwerpen van medelyden, aan verachting grenzende, voorgesteld hebben, VI. Invloed van vroege samenvoegingen van denkbeelden op het karakter. VII Modestie — in haare geheele uitgestrektheid, en niet enkel als eene Vrouwlyke deugd beschouwd. VIII. De heerschende denkbeelden der Vrouwen, omtrent het gewigt van eenen goeden naam, ondermynen de zedelykheid. IX. Over de schadelyke gevolgen, welke, uit het onnatuurlyk, in onze Burger-Maatschappyen, ingevoerde, onderscheid van rang en staat, onder de menschen voortvloeijen. X. Ouderlyke Liefde. XI. Gehoorzaamheid en pligt jegens ouders. XII. Over de Nationale Opvoeding. XIII. Eenige voorbeelden van dwaasheden, welke de onwetendheid der vrouwen voortbrengt. Tot slotaanmerkingen over de zedelyke verbetering, die, uit eene omwenteling der vrouwelyke zeden, natuurlyk, te wachten is.\nAvant de finir, nous devons dire, ce qu’on a pu déduire des remarques précédentes, que Mrs. WOLLSTONECRAFT défend chaleureusement\n349\nla liberté, qu’elle est ennemie de tous les gouvernements arbitraires, et qu’elle désapprouve le règne héréditaire. Sur ce dernier point le traducteur allemand n’est pas d’accord avec elle. — Ceci, dira le Lecteur, n’est pas étonnant!\n\nsvd']
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A Vindication of the Rights of Woman Mary Wollstonecraft