Notes |
["Lettre du 18-2-1843.\n[...] Que vous importait mon jugement sur vos vers, puisque vous aviez l' approbation de Beranger? mes eloges ne pouvaient avoir beaucoup de prix apres les siens. [sur publication dans Revue independante...le redacteur] a une premiere lecture qu'il en a faite/\n49\nchez moi, ne s'est pas bien rendu compte du sentiment qui vous l'avait inspiree. Je n'ai pas pu m'en rendre bien compte a moi-meme, a vous dire la verite. [...] votre Muse etait en train de s'indigner, et non de s'attendrir le jour ou elle vou7s a fait chanter ainsi. [...]\nVous etes assez forte pour porter cette accusation que j'ose vous dire, ou pour vous en disculper si elle est erronee. [...]\n\nLettre du 19-2-1843 p. 53\nJe vois, Madame, que je vous ai mise fort en colere contre moi, et j' en suis fort heureuse; car je vois en cela la revolte de vos bons sentiments contre mes injustes soupcons. Si je me suis bien et duement trompee, je rends grace a Dieu d'avoir a changer d'avis; car un talent tel que le votre n'est pas une sympathie que l'on puisse perdre sans douleur. Cependant, je vous prie de vous calmer, Madame, et de relire vos vers aussi attentivement que je les ai lus. Vous y reconnaitrez que je ne suis pas la seule qui puisse se meprendre sur vos intentions, et que cela vient, sans doute, d' un defaut de composition dans le plan et dans les proportions de votre tableau. [...]\n\nLettre a LC 28-2-1843 70-1\n71\n[...Beranger] m'a parle de vous avec beaucoup d'affection, et de vos vers avec les eloges que vous meritez. Puisqu'il connaissait bien cette piece, je ne faisais pas d'indiscretion en le prenant pour juge de ce que je m'etais permis de vous en ecrire. Il m'a fait craindre pour vous l'effet d'une condescendance trop genereuse a mes observations, et j'ai ete forcee de reconnaitre que la publication d'idees si hardies [..] Rapportez-cous en a ce qu'il vous dira, Madame [...] \nsvd jul08"]
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