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['De l’éducation, suivi des Conseils aux jeunes filles, d’un théâtre pour les jeunes personnes et de quelques essais de morale\n\nTome I, Partie III [Depuis l\'âge de douze ans jusqu\'à dix-huit], Livre VII, Chapitre III:\n\n"[...]les diverses leçons de morale doivent [...] être données à mesure qu[e l\'âme] devient susceptible de les recevoir. \nAprès avoir interdit à une fille la lecture de toutes les sortes de romans, je voudrais qu\'à dix-huit ans, ses principes étant consolidés, sa mère lui fit lire quelques-uns de ces tableaux où sont tracés de grandes erreurs et de grandes infortunes. La Clarisse de Richardson; le Père et la Fille de miss Opy, sont du nombre de ces ouvrages que leur supériorité a placés parmi les livres classiques. Quelle impression utile et profonde une fille de cet âge ne doit-elle pas alors éprouver, quand sa mère lui dit, en faisant ces lectures avec elle : Voilà le danger des séductions! voilà comment les séducteurs, sous les formes les plus aimables, cachent les coeurs les plus corrompus, les projets les plus criminels!"\n']
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